Face à la montée des logements dits « partagés », la Ville souhaite mettre un frein à un modèle d’habitat jugé trop coûteux et insuffisamment régulé.
Le co-living consiste à louer une chambre individuelle assortie d’espaces communs (cuisine, salon, terrasse) et de services mutualisés tels que le ménage, la connexion Internet ou la conciergerie.
Or, ces formules atteignent souvent des tarifs compris entre 900 et 1 200 € par mois, bien au-delà des plafonds fixés par l’encadrement des loyers, a rappelé un élu lors de la présentation du projet de délibération.
Vers une régulation locale du co-living
L’adoption de cette mesure devrait conduire à la création d’une équipe dédiée, chargée d’élaborer des outils pour freiner la prolifération du co-living.
Parmi les leviers envisagés :
-
le refus de certaines autorisations d’urbanisme (permis de construire, changement de destination, notamment la transformation de bureaux en logements),
-
et la limitation des nouveaux projets de ce type sur le territoire communal.
Un appel à l’État pour clarifier le statut juridique
La Ville prévoit également d’interpeller le Gouvernement et le Parlement afin que ces nouvelles formes d’habitat soient requalifiées en locations de longue durée, soumises :
-
à l’encadrement des loyers,
-
aux règles de mixité sociale définies dans le plan local d’urbanisme (PLU),
-
ainsi qu’aux obligations issues de la loi du 6 juillet 1989, relative à l’amélioration des rapports locatifs.