le mandat posthume

VOTRE NOUVEL ACTIF PROFESSIONNEL

DIRIGEANTS DE SOCIÉTÉ, COMMERÇANTS, ARTISANS, CONNAISSEZ-VOUS CE “ NOUVEL ACTIF “ DEMANDÉ PAR VOTRE BANQUE ?

“ LE MANDAT POSTHUME “

Le Commerçant, l’Artisan, le Responsable de la PME ont pour objectifs d’acquérir, de créer, de développer l’activité professionnelle, mais aussi de garantir l’emploi de tous ceux qui les accompagnent, ainsi que l’environnement économique des Familles.

Ils savent être accompagnés par cette équipe dénommée :

« L’Équipe d’Anticipation de Crise »

(Expert-comptable – Avocat fiscaliste – Notaire)
Réunie annuellement.

LE MANDAT POSTHUME, nouvellement créé, a pour objectif de pérenniser l’Entreprise et les Emplois.

LE MANDAT POSTHUME est actuellement demandé par tous les organismes bancaires. Ceci est réellement la preuve que la valorisation de votre outil de travail dépend également de ce mandat posthume qui garantit la pérennité de l’outil de travail et des emplois en cas de disparition du Décideur.

Cette structure juridique récente a reçu le meilleur accueil : elle est fondée sur la mise en oeuvre de la volonté de la personne responsable qui peut dorénavant anticiper sa disparition ou sa dépendance juridique (mandat de protection future) ou économique.

  • S’il existe un ou plusieurs repreneurs familiaux, le mandat permet de protéger les successeurs contre les aléas de l’indivision en attendant le partage.
  • Au contraire, si aucun des héritiers n’a vocation à reprendre et poursuivre l’exploitation de l’entreprise du dirigeant défunt, le mandat permet de maintenir une continuité de gestion jusqu’à la vente de l’entreprise.

LE MANDAT POSTHUME, DANS LE CAS DE L’ENTREPRISE INDIVIDUELLE

Dans cette hypothèse, le mandat donné par l’entrepreneur (commerçant, artisan, profession libérale) s’applique directement à l’entreprise.
Le mandataire désigné par le défunt de son vivant aura pour mission de représenter les héritiers et de gérer l’entreprise individuelle pour leur compte.

1-La désignation du mandataire :

  • Afin d’être en mesure de gérer l’entreprise individuelle, le mandant ne doit pas être atteint d’une interdiction de gérer.
  • Par ailleurs, si l’activité concernée par le mandat fait partie des activités réglementées (exemple : professions de santé, débits de boisson, coiffure…), le mandataire devra être titulaire des diplômes et formations requis.
  • Dans l’hypothèse où le mandat est donné en vue d’organiser la vente de l’entreprise, le mandataire est souvent un employé de l’entreprise. En revanche, lorsque le mandat est donné en vue d’assurer la transmission familiale, le chef d’entreprise désigne son enfant repreneur comme mandataire, dans l’attente du partage effectué par le Notaire.

2-La rémunération du mandataire :

Sauf dispositions contraires, le mandataire doit accomplir sa mission à titre gratuit.
Dans le cas où le mandat serait rémunéré, ladite rémunération pourra prendre la forme d’un pourcentage sur les bénéfices annuels de l’entreprise.

3-La responsabilité du mandataire :

Généralement, le mandataire n’a pas la qualité de commerçant. Mais, en tant que mandataire, il devra être inscrit au Registre du Commerce et des Sociétés ou au Répertoire des Métiers, comme ayant le pouvoir d’engager l’entreprise individuelle.
Cette distinction est fondamentale, dans la mesure où elle signifie que le mandataire n’est en aucun cas responsable des dettes de l’exploitation : en effet, ce sont les héritiers qui devront assumés ces dettes.
Cependant, si le mandataire se rend coupable d’une faute de gestion de l’exploitation, les héritiers pourront intenter une action en justice à son encontre, en engageant sa responsabilité.

4-Les pouvoirs du mandataire :

Dès lors que les héritiers ont accepté la succession, le mandataire dispose du pouvoir d’administrer l’entreprise. Il peut donc acheter du stock, payer des dettes,…

Par contre, il n’a pas les pouvoirs de vendre les biens composant l’entreprise individuelle (exemple : droit au bail, matériel…).

5-La responsabilité des héritiers :

Les héritiers restent propriétaires de l’entreprise (donc considérés comme commerçants) ; à ce titre, ils sont responsables de dettes de l’exploitation, alors même qu’ils ne prennent pas les décisions de gestion (qui relèvent de la compétence du mandataire).

A ce titre, il est vivement conseillé de prévoir un mandat dans lequel il est prévu un contrôle renforcé des héritiers, par rapport à la gestion du mandataire.

6-Les pouvoirs des héritiers :

Les héritiers sont en droit d’accepter ou de refuser la succession : tant qu’ils ne l’ont pas acceptée, ils limitent les pouvoirs du mandataire (qui ne peut effectuer que des actes de conservation) et ne sont pas tenues des dettes.
En outre, dans l’hypothèse ou ils ont accepté la succession, ils sont en droit de vendre l’entreprise à tout moment, faisant cesser le mandat de plein droit.

LE MANDAT POSTHUME, DANS LE CAS D’UNE SOCIÉTÉ

Lorsque l’entreprise est une société, le mandat posthume ne porte plus sur l’entreprise elle-même mais sur les titres de la société.
Cette hypothèse nécessite un mandat spécifique adapté et une modification des statuts de la société.

1-L’accès du mandataire aux assemblées des associés :

Afin que le mandataire puisse participer aux assemblées de la société, il existe plusieurs conditions à remplir :

  • Acceptation de la succession par les associés,
  • Agrément octroyé aux héritiers si les statuts le prévoient,
  • Le mandataire doit être une personne habilitée à représenter les associés.

Une fois admis aux assemblées, le mandataire vote les décisions relatives à l’affectation des résultats, la révocation des dirigeants… Par contre, toutes les décisions modifiant les statuts relèvent du droit de vote des héritiers.

2-L’accès du mandataire aux fonctions de direction :

Souvent, le but du mandat posthume est de confier la direction de la société au mandataire.

  • Afin d’éviter une procédure trop longue et une paralysie de l’entreprise, il est donc conseillé d’agir vite pour modifier les statuts !
  • Afin d’accélérer la mise en oeuvre du mandat, nous vous conseillons de prévoir dans les statuts une clause d’agrément de plein droit des héritiers. Grâce à ladite clause, le mandataire posthume entrera en fonction, dès que les héritiers accepteront la succession.

L’autre moyen efficace et rapide de conférer la gestion de la société à un mandataire consiste à prévoir sa nomination automatique comme dirigeant. Par exemple, dans le cas d’une SARL ou d’une SA, le seule possibilité est de désigner immédiatement la personne choisie comme co-gérant ou directeur.
Cette méthode présente l’inconvénient de partager le pouvoir de direction du vivant du chef d’entreprise. Par contre, l’énorme atout de cette technique réside dans le fait que le dirigeant mandataire va rentrer en fonction dès le décès du chef d’entreprise, sans aucune formalité particulière.

3-Une fiscalité optimisée :

La Loi Dutreil prévoit une exonération de droits de succession à hauteur de 75 % de la valeur des parts de la société, lorsque les associés s’engagent à conserver les titres de la société et sous certaines conditions.

Afin de permettre aux héritiers de bénéficier de cette disposition, il faut inclure le mandataire dans l’engagement de conservation initial, s‘il n’est pas choisi par les héritiers.

Ainsi, toute personne peut désigner, de son vivant, un mandataire qui gérera son patrimoine après son décès, pour le compte des héritiers.

Ce mandat peut s’appliquer aussi bien au patrimoine personnel que professionnel. Ainsi, un entrepreneur individuel ou un dirigeant de société qui a des enfants mineurs ou des descendants ne pouvant ou ne souhaitant pas gérer et/ou reprendre l’entreprise peut donner mandat à un tiers de gérer l’entreprise à son décès, en attendant que ses enfants puissent le faire.