Réservé aux plus jeunes (moins de 21 ans), ce nouveau plan d’épargne a pour vocation de financer l’économie “verte”.


Lever des fonds pour l’économie décarbonée : tel est l’objectif du Plan d’épargne avenir climat (PEAC). Depuis le 1er juillet, on peut investir dans ce plan, à condition d’avoir moins de 21 ans. Cependant, jusqu’aux 18 ans du titulaire, le PEAC sera administré par une personne majeure. On peut y verser jusqu’à 22 950 euros, l’équivalent d’un livret A. Les versements sont totalement libres. Ils seront investis en actions ou obligations ou dans des fonds “verts” labellisés Investissements socialement responsables (ISR). L’argent versé dans le PEAC sera donc investi dans des entreprises travaillant à la transition écologique.

Compte tenu du type d’investissement, le rendement n’est pas garanti par l’Etat comme c’est le cas pour le Livret A. Le capital n’est pas non plus garanti. A cet égard, le PEAC ressemble donc plus à un Plan d’épargne retraite.

Si les versements sont libres, les retraits ne sont pas autorisés pendant cinq ans, ni avant la majorité du titulaire, sauf quelques exceptions (décès, invalidité…). De plus après un retrait, on ne peut plus procéder à de nouveaux versements.

Fiscalité nulle

Les fonds du PEAC ne subiront aucun impôt ni prélèvement social. En revanche, les établissements gestionnaires, banques ou compagnies d’assurances, pourront prélever des frais de gestion.

Le PEAC est automatiquement clos aux 30 ans du titulaire.

Pour constituer un capital à ses enfants ou petits-enfants tout en investissant dans des projets d’avenir, le PEAC peut constituer une bonne solution.

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