Après presque deux ans de crise sanitaire, riches en événements en tous genres, il est encore difficile de tirer un enseignement clair pour le futur de l’immobilier. On commence cependant à voir émerger quelques tendances : le télétravail est là pour durer, même si les salariés ont repris partiellement le chemin des bureaux. Ces derniers vont donc être moins recherchés. De même, les commerces ont subi la vague des commandes sur internet, et leurs loyers ont tendance à chuter dans les villes.

Inversement, la demande de logements s’oriente vers des surfaces plus grandes — il faut prévoir un lieu pour travailler au calme — et agrémentées d’un balcon, d’une terrasse ou d’un jardin. Quitte à s’installer plus loin, puisque, grâce au télétravail, on ne se déplace plus tous les jours. Aussi les prix se sont-ils tendus dans certaines villes moyennes, tandis qu’ils ont stagné à Paris, mais peut être pas pour très longtemps.

C’est dans cette perspective que l’on peut s’intéresser au changement de destination d’un bâtiment, par exemple un immeuble de bureaux transformé en logements. Les procédures exigent certes d’instruire un dossier solide, mais cela peut en valoir la peine. On peut aussi, y compris en tant que propriétaire bailleur, décider des travaux de rénovation énergétique. Car ils ont et surtout vont avoir un impact indéniable sur la valeur des biens que l’on possède…

Sandra d’ANGELO

BULLETIN D’INFORMATION NOTARIALE TRIMESTRIEL N° 99 – NOVEMBRE DECEMBRE 2021