Avec la baisse des taux d’intérêt et le recul des prix de vente, l’immobilier connait un regain de demande.


La fin du tunnel ? L’immobilier semble prêt à redémarrer. Plusieurs bonnes raisons à cela, la principale étant la baisse des taux d’intérêt. Les taux des prêts s’élevaient à 4,5% en janvier 2024. Ils n’étaient plus que de 3,5 % en janvier 2025, et la toute récente baisse des taux de la Banque Centrale Européenne (BCE) d’un quart de point – à 2,75% – devrait elle aussi produire ses effets. Combinée au recul des prix de vente, cette baisse des taux contribue à redonner aux acheteurs potentiels les moyens d’acquérir un bien immobilier.

La baisse des taux d’intérêt a ainsi donné lieu à un rebond des transactions au cours du dernier trimestre 2024. Au point d’induire une remontée des prix dans certaines métropoles, pour la première fois depuis 2020.

Selon les experts, le marché immobilier devrait s’améliorer légèrement au cours de 2025. Pour une bonne raison : l’immobilier neuf est en crise, si bien que le manque de nouveaux logements va devenir très préoccupant. Cela soutient bien sûr les prix de l’immobilier ancien. Avec des taux d’intérêt plus bas, les investisseurs qui ont un projet immobilier devraient le concrétiser dans les mois qui viennent.

A SAVOIR :

Dématérialisation du dépôt des demandes d’autorisation d’urbanisme. Depuis le 1er janvier 2025, les demandes d’autorisation d’urbanisme doivent être transmises par voie électronique par les personnes morales dans les communes de plus de 3 500 habitants. Les particuliers sont donc concernés s’ils déposent des demandes par le biais d’une société civile familiale.

Meublés de tourisme : statu quo fiscal. La réforme prévue étant suspendue, les locations de tourisme restent soumises au régime fiscal antérieur : ce sont bien le plafond de 77 700 € et l’abattement de 50% qui restent en vigueur cette année pour l’imposition des loyers perçus par les loueurs de meublés non classés en 2024. Rien ne change non plus pour les autres loueurs. Ceux qui font de la location meublée à usage de résidence principale restent soumis au micro-BIC jusqu’à 77 700 € de recettes brutes annuelles avec un abattement de 50%. Par ailleurs, les loueurs de meublés de tourisme “classés” ou de chambres d’hôtes y restent soumis jusqu’à 188 700 € de recettes annuelles avec un abattement majoré à 71%. Attention, la fiscalité sur les revenus 2025 se durcit pour les micro BIC (moins de 15 000 euros).