Institué en 2006, le diagnostic de performance énergétique informe le locataire ou l’acquéreur sur les dépenses à prévoir en termes d’énergie. Mais le nouveau diagnostic plus précis mis en place en juillet doit être affiné.

Plus précis, plus exigeant, le nouveau Diagnostic de performance énergétique (DPE) a été mis en place en juillet 2021. Il inclut l’ensemble des consommations et les émissions de gaz à effet de serre. Il comprend en outre une estimation de la facture énergétique annuelle très lisible. Mais des anomalies sont apparues, si bien que ce nouveau diagnostic est au point mort. Une situation qui complique les transactions ou les locations. Le nouveau DPE devrait être publié le 1er novembre.

Une fois amélioré, ce document va devenir de plus en plus important, car il va conditionner les aides et les permis de louer et, pour l’acheteur d’un bien, il sera opposable au vendeur si le bien s’avère plus énergivore que prévu.

Le DPE doit permettre de lutter contre les “passoires thermiques” (classement F et G du DPE). Dès 2022, les biens classés F et G proposés en location devront, outre le DPE, être munis d’un audit énergétique, afin d’informer le locataire sur les dépenses de chauffage auxquelles il doit s’attendre. En 2023, le critère de performance énergétique s’ajoutera aux autres critères définissant la décence d’un logement. Le seuil à respecter sera déterminé par décret, mais cela devrait interdire la location de logements classés G et, sans doute, F.

D’ici à 2028, une obligation de travaux dans ces passoires thermiques, pour atteindre au moins le niveau E, est prévue par la loi. Pour les propriétaires bailleurs de biens anciens mal isolés, un audit s’impose, ainsi que la recherche de solutions. A ne pas oublier : l’Anah (Agence nationale d’amélioration de l’habitat) et MaPrimeRénov peuvent aider financièrement à la réalisation des travaux.