Le diagnostic de performance énergétique (DPE) va être modifié. A partir du 1er juillet, il sera assoupli pour les logements de petite surface.

Que va-t-il se passer pour le DPE ?

Le DPE est un outil important pour évaluer la consommation énergétique des logements. Il permet de classer les habitations de A à G selon leur performance énergétique et constitue donc un indicateur clé pour les propriétaires et les locataires.

Il s’agit d’une méthode de calcul uniforme :

un technicien vient constater l’état du logement, ses caractéristiques techniques en matière d’isolation, de fenêtres, etc., puis un logiciel donne une note. Problème : la note pénalise les appartements de moins de 40 mètres carrés. En effet, la consommation d’eau chaude pèse plus lourd pour les plus petites surfaces, alors que les besoins en eau chaude sont similaires pour les logements de 20 mètres carrés et de 30 mètres carrés.

Dans le contexte actuel de tensions sur le marché immobilier locatif, cette pénalisation entraine une mise hors location de certains logements, classés G, dès 2025. Cela pèse sur le marché de la location. D’où la mise en place d’une correction à partir du 1er juillet 2024.

En quoi consiste cette modification ?

La réforme annoncée par le ministère de la Transition énergétique vise à améliorer la méthode de calcul du DPE, notamment pour les logements de moins de 40 mètres carrés, et promet une évaluation plus juste et précise de la performance énergétique des petites surfaces.

Pour obtenir le nouveau DPE, ce sera très simple : il suffit de se rendre sur le site de l’Observatoire DPE-AUDIT, afin d’y remplir un formulaire en ligne gratuitement.

Quel sera l’impact pour les propriétaires ?

Cette modification concernerait environ 140 000 logements de moins de 40 mètres carrés.

Il est estimé qu’environ 20% des logements de petite surface vont sortir de la catégorie G, celle qui sera interdite à location à partir de 2025. Rappelons que les logements classés F seront, eux, interdits à la location en 2028. Leurs propriétaires devront donc décider de faire des travaux ou de vendre leur bien.

VOIR LA LETTRE DE L’ETUDE N°109