Le viager géré par des institutionnels change entièrement la donne pour les investisseurs et peut procurer un revenu élevé.


Chacun connait le viager et sa réputation peu flatteuse. De fait, passer un contrat entre particuliers dans lequel l’un a intérêt à voir son cosignataire décéder est un concept un peu difficile à admettre, même si la formule peut rendre de grands services.

Le viager mutualisé vient bouleverser ces idées reçues. En effet, grâce à cette formule, les conditions ne sont plus les mêmes. C’est un investisseur institutionnel qui achète les biens à des personnes qui ont besoin d’un complément de retraite et peuvent ainsi rester dans leur domicile, ce qu’elles souhaitent.

L’institutionnel paie en général l’intégralité du prix lors de la transaction, et ne verse pas de rentes, ce qui évite le côté « pari sur la mort ». Bien sûr, le prix payé comporte une décote puisque le bien reste occupé. En outre, c’est le fonds qui prend en charge toute la gestion de l’opération ainsi que les travaux éventuels.

Le fonds est ensuite vendu sous forme d’unités de compte ou de parts à des investisseurs, via des contrats d’assurance-vie ou des SCPI (Sociétés civiles de placement immobilier).

Ces parts d’un genre nouveau ont offert jusqu’ici des rémunérations assez importantes.

Cela peut donc constituer une diversification intéressante afin d’optimiser le rendement d’un PER ou d’un contrat d’assurance-vie. Pour approfondir le sujet, consulter son notaire peut être une bonne solution.

Pour en savoir plus, découvrez la lettre n°103 de l’étude :