En ce printemps 2023, les possesseurs de biens immobiliers voient de nouvelles démarches apparaitre. Première obligation nouvelle : déclarer avant le 30 juin inclus l’ensemble de ses biens immobiliers et leurs occupants. Cette nouvelle déclaration à effectuer en ligne permet de distinguer les résidences principales des résidences secondaires ou vacantes et fournit à l’administration les éléments permettant de soumettre ces dernières, selon le cas, à la taxe d’habitation ou à la taxe sur les logements vacants.

Cette dernière concerne essentiellement les biens situés en zone tendue, où il est très difficile de trouver des logements à louer.

Autre obligation, cette fois en cas de vente d’un bien à usage d’habitation dont les performances énergétiques sont médiocres : l’audit de performance énergétique entre en vigueur début avril et s’ajoute au diagnostic de performance énergétique.

L’audit permet à un éventuel acquéreur d’être informé des travaux à réaliser pour que le bien passe du stade de “passoire thermique” à celui de logement correct.

Les propriétaires vont donc avoir beaucoup à faire en ce printemps. A un moment où le marché immobilier freine en raison de la hausse des taux d’intérêt, on peut penser que ces nouvelles formalités vont contribuer à alourdir le marché. Mais, comme toujours, la situation peut aussi inciter certains à louer leur bien, d’autres à vendre, et d’autres encore à acheter à un prix plus bas quitte à se lancer dans une importante rénovation. C’est à ce prix que le parc immobilier deviendra moins énergivore.

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